Que faire en cas de crise de spasmophilie ?
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Que faire en cas de crise de spasmophilie ?

La spasmophilie est une trop grande sensibilité émotionnelle qui se manifeste par une crise subite, regroupant un ensemble de symptômes (vertiges, contracture des doigts, par exemple) qui inquiètent celle ou celui qui en est victime. Pour les psychiatres, la spasmophilie est une manifestation des troubles anxieux.

Que faire en cas de crise de spasmophilie ?

La spasmophilie est une trop grande sensibilité émotionnelle qui se manifeste par une crise subite, regroupant un ensemble de symptômes (vertiges, contracture des doigts, par exemple) qui inquiètent celle ou celui qui en est victime. Pour les psychiatres, la spasmophilie est une manifestation des troubles anxieux.

Spasmophilie ou tétanie ?

Les crises de spasmophilie sont parfois appelées « crises de tétanie » par les patients, en référence aux contractures des mains. Elles peuvent être déclenchées par une forte émotion, une contrariété, du surmenage, de la fatigue, etc. Les femmes et les personnes de moins de 30 ans sont plus souvent touchées par la spasmophilie, ainsi que celles qui sont sujettes aux autres formes d’anxiété (anxiété généralisée, phobie, trouble panique ou trouble obsessionnel compulsif).

La spasmophilie, une forme d’anxiété

Pour les médecins, les crises de spasmophilie sont similaires à des attaques de panique, c’est-à-dire une forme aiguë, soudaine et incontrôlable d’anxiété.

Sous l’effet d’un stress, la personne touchée se met à respirer plus rapidement (hyperventilation) sans forcément en avoir conscience. L’hyperventilation tend à créer une sensation de vertige, des tremblements ou des palpitations, ce qui augmente le niveau d’anxiété. Un cercle vicieux s’enclenche.

Les symptômes de la crise de spasmophilie

Les principaux symptômes de la crise de spasmophilie sont :

  • paupières et muscles du visage qui tressaillent
  • une hyperventilation associée à une sensation d’étouffement
  • des contractures dans les mains et les bras, parfois accompagnées de fourmillements 
  • des vertiges, des palpitations, des tensions dans la gorge, voire des troubles digestifs 
  • après la crise, une sensation de fatigue intense.
Que faire en cas de crise de spasmophilie ?
  • Asseyez-vous et ralentissez consciemment votre rythme respiratoire : des inspirations profondes suivies d’un blocage de la respiration pendant quelques secondes, puis d’une expiration lente.
  • Certaines personnes sont soulagées en respirant dans un sac en plastique maintenu contre la bouche et le nez de manière étanche (l’augmentation du taux de dioxyde de carbone dans l’air respiré compenserait les effets indésirables de l’hyperventilation).
  • Essayez de vous détendre en concentrant votre attention sur les différentes parties de votre corps, successivement.

Après une crise, si les symptômes persistent au-delà d’une demi-heure, mieux vaut consulter un médecin. Certaines maladies peuvent causer des symptômes similaires à ceux de la spasmophilie.

Peut-on prévenir la spasmophilie ?

Pour diminuer votre niveau d’anxiété, des mesures peuvent être adoptées.

  • Apprendre des techniques de relaxation, par exemple auprès d’un sophrologue, d’un psychologue, ou essayer de pratiquer la méditation de pleine conscience (ou une autre forme de méditation).
  • Pratiquer une activité physique régulière, par exemple du taïchi chuan qui permet également de se relaxer.
  • Réduire sa consommation de caféine (café, thé, chocolat, colas, boissons énergisantes, etc.) et dormir suffisamment.
  • Si nécessaire, consulter un psychiatre ou un psychothérapeute pour mettre en place un traitement contre l’anxiété.
Comment soigne-t-on la spasmophilie ?

Lorsque les crises de spasmophilie se répètent et interfèrent avec la qualité de vie, des traitements contre l’anxiété sont prescrits : thérapies comportementales et cognitives (TCC) auprès d’un professionnel de la santé psychique, éventuellement recours aux médicaments anxiolytiques sur une courte durée. Certains médicaments antidépresseurs sont également efficaces pour réduire les manifestations de l’anxiété. Demandez conseil à votre médecin traitant.