Courir en montagne
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Courir en montagne

Il n’y pas que le ski à la montagne ! On peut aussi courir et comme tout le reste, ça s’apprend. Et même un coureur de la " ville " peut un jour espérer profiter pleinement des joies des alpages.

Courir en montagne

Il n’y pas que le ski à la montagne ! On peut aussi courir et comme tout le reste, ça s’apprend. Et même un coureur de la " ville " peut un jour espérer profiter pleinement des joies des alpages.

Attention à la descente !

Contrairement aux idées reçues, c’est la descente qui va souvent se révéler la plus difficile à gérer parce qu’elle sollicite des muscles et des tendons comme celui d’Achille qui ont déjà été mis à rude épreuve avec la montée. Très souple sur les genoux, le buste légèrement penché vers l’avant, vous pensez aussi à ralentir pour ne pas vous laisser emporter par votre élan. Vous avez tout intérêt également à vous tourner vers la marche rapide qui sera un partenaire idéal pour vos balades montagnardes. Marcher vite est souvent plus efficace que courir très lentement… Et même les champions marchent lorsque cela grimpe trop !

S’équiper pour les sommets

Pour le matériel, il faut penser avant tout au confort et à l’hydratation. A vous de voir si vous préférez le sac avec poche à eau ou une vraie ceinture de ravitaillement avec une gourde de grande contenance. Si vous êtes sur une course organisée, les ravitaillements seront prévus mais ils sont généralement beaucoup moins nombreux que sur les courses " bitume ". Il faut absolument en tenir compte pour éviter les mauvaises surprises. Si vous partez seul, en balade, repérez les refuges pour pouvoir vous ravitailler vous-même.

Apprivoisez l’altitude !

Après la course, il ne faut pas négliger les étirements. Vous avez sollicité des muscles qui n’ont pas l’habitude de travailler quand vous courez sur du plat, alors bichonnez les ! Si vous venez à la montage pour une course en particulier, pensez à l’adaptation. Ce n’est pas toujours simple et les emplois du temps ne le permettent pas tout le temps mais l’altitude est une réalité. Courir à plus de 1500m bille en tête dès la sortie de sa voiture lorsque l’on vient de la ville, n’est pas vraiment une bonne idée… L’idéal est d’arriver 48h avant et de profiter du temps disponible pour marcher en altitude et ne pas vous fatiguer inutilement. Cela vous permettra de vous adapter et d’éviter les mauvaises surprises le jour J.

J’ai préparé l’année dernière une course de montagne sur l’Ile de Ré, peu réputée pour ses sommets… Mais pas le choix, la famille et les vacances restaient une priorité pour moi. Alors je me suis adaptée et le Phare de Baleine est devenu mon terrain de jeu favori ! On fait avec ce qu’on a…