Port du casque, système d’éclairage, avertisseur sonore… La pratique du vélo nécessite certaines précautions pour circuler en toute sécurité. AXA Prévention propose un passage en revue des accessoires obligatoires en fonction de l’âge des usagers et des conditions de circulation. Suivez le guide !
>>Envie d’en savoir plus ? Lisez notre article consacré aux blessés de la route et aux usagers vulnérables
Selon l’âge des usagers ou les conditions de circulation, certains équipements sont obligatoires à vélo. Leur absence expose le cycliste à des sanctions en cas de contrôle. [3]
Le casque
Le port du casque à vélo constitue une obligation légale pour les enfants jusqu’à l’âge de 12 ans, qu’ils soient aux commandes du vélo ou simples passagers. Le casque doit être attaché et porter le marquage « CE ».
En cas de non-respect de cette obligation, les responsables de l’enfant s’exposent à une amende forfaitaire de 135 €, pouvant aller jusqu’à 750 €.
Au-delà de 12 ans, le port du casque reste vivement recommandé. D’après la Sécurité Routière, le risque d’accident est trois fois plus élevé à vélo qu’en voiture et le risque d’être gravement blessé, seize fois plus élevé pour les cyclistes. Les blessures les plus graves touchant généralement la tête. [4]
Port du casque : le saviez-vous ?
Les comportements vont dans le bon sens à ce sujet. D’après les chiffres de notre baromètre à paraitre à l’automne 2024, 62% des cyclistes et trottinettistes sont équipés de casques. Ces chiffres encourageants ont augmenté de 9% chez les cyclistes, et de plus de 31% chez les trottinettistes, entre 2021 et 2023.
Quelles que soient les conditions de luminosité, votre vélo doit obligatoirement être équipé des dispositifs suivants :
- Un ou plusieurs catadioptres rouges à l’arrière ;
- Un catadioptre blanc à l’avant ;
- Des catadioptres oranges visibles de profil, sur les pédales et les pneus ;
- Des feux de position à l’avant et à l’arrière pour circuler de nuit ou en journée, lorsque la luminosité est insuffisante.
L’absence de lumières et d’éléments réfléchissants est sanctionnée par une amende forfaitaire de 11 €, pouvant s’élever jusqu’à 38 €.
Bon à savoir : si vous utilisez une remorque, veillez à la rendre également visible, grâce à l’usage de catadioptres et de lumières.
L’avertisseur sonore
La présence d’une sonnette sur votre vélo est obligatoire. Le son de l’avertisseur doit s’entendre sur une distance d’au moins 50 mètres pour être conforme. Les sanctions sont les mêmes qu’en cas d’absence d’éclairage.
Le gilet de haute visibilité
Cet équipement est obligatoire hors agglomération, lorsque la visibilité est insuffisante : la nuit, mais aussi le jour en cas de brouillard, ou de faible luminosité. Le port du gilet haute visibilité (veillez à ce qu’il soit homologué « CE ») concerne aussi bien le conducteur que le passager du vélo.
En cas de non-respect de la réglementation, l’usager se verra contraint de payer une amende forfaitaire de 35 €, pouvant aller jusqu’à 150 €.
Ces équipements sont facultatifs, mais ils permettent de renforcer efficacement votre sécurité à vélo, en complément des accessoires obligatoires :
- Un boîtier combinant feux clignotants et feu stop à installer à l’arrière du cycle, avec commandes sans-fil au guidon ;
- Des réflecteurs à fixer sur les rayons des roues pour améliorer la visibilité latérale de nuit ;
- Une housse réfléchissante et imperméable pour le sac-à-dos ;
- Un rétroviseur pour vélo ;
- Un écarteur de danger, pour renforcer votre visibilité et inciter les automobilistes à s’écarter davantage en vous doublant.
Depuis quelques années, les cyclistes sont de plus en plus nombreux sur les routes. Dans le bulletin publié en janvier 2024, l’association Vélo & Territoire fait état d’une augmentation de 5% de la fréquentation des vélos en France entre 2022 et 2023 [1].
Cette tendance haussière concerne essentiellement la pratique en agglomération, la fréquentation des routes périurbaines et rurales restant stable. La bonne nouvelle est que, malgré cet engouement pour la petite reine, l’accidentalité des cyclistes est en baisse en 2023, en ville et hors agglomération.
Publié le 31 janvier 2024, le dernier bilan de l’ONISR* fait état, pour l’année 2023, d’une diminution du nombre de cyclistes tués sur les routes (226, soit 19 de moins qu’en 2022) ; ainsi que du nombre de blessés graves (2500 personnes, soit - 5% qu’en 2022). [2]
Ces chiffres sont toutefois à nuancer car, toujours selon l’ONISR, la mortalité des cyclistes a globalement tendance à augmenter par rapport à 2019 (année de référence avant la pandémie), notamment chez les plus de 55 ans et hors agglomération.
Apprenez à vos enfants à circuler à vélo en toute sécurité dès le plus jeune âge avec le programme gouvernemental « Savoir Rouler à Vélo ». Découvrez notre article dédié pour tout savoir sur cette opération !
* Observatoire national interministériel de la sécurité routière.