Sécurité routière : les enseignements du bilan 2023
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Sécurité routière : la mortalité en baisse sur les routes de France en 2023

Publié le 31 janvier 2024, le bilan de l’accidentalité 2023 en France fait état d’une baisse du nombre de tués et de blessés sur les routes. Un constat encourageant qui doit inciter les usagers à redoubler de vigilance pour faire encore mieux cette année !

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Sécurité routière : la mortalité en baisse sur les routes de France en 2023

Publié le 31 janvier 2024, le bilan de l’accidentalité 2023 en France fait état d’une baisse du nombre de tués et de blessés sur les routes. Un constat encourageant qui doit inciter les usagers à redoubler de vigilance pour faire encore mieux cette année !

Après une année 2022 marquée par une augmentation de l’accidentalité routière, 2023 affiche une nette amélioration de la situation. Plusieurs points de vigilance persistent toutefois, notamment au niveau des usagers les plus vulnérables.

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La mortalité en baisse par rapport à 2022 et à 2019

Réalisé par l’ONISR*, le bilan provisoire de l’accidentalité routière de 2023 fait état d’une baisse de 3% du nombre de tués sur les routes de France métropolitaine par rapport à 2022 et de -2,3% par rapport à 2019 (année de référence avant la pandémie) [1].

Bilan de la sécurité routière : des résultats encourageants en 2023

En attendant les résultats définitifs qui seront publiés fin mai 2024, le bilan de l’accidentalité 2023 de l’ONISR révèle que les Français ont adopté un comportement plus prudent que les années précédentes.

En France métropolitaine, 3170 décès ont été enregistrés en 2023, contre 3267 en 2022 et 3244 en 2019. Le nombre de blessés toutes gravités confondues est lui aussi à la baisse avec 232 278 personnes blessées en 2023 contre près de 237 000 en 2022 et plus de 239 000 en 2019.

Le nombre de blessés graves en revanche a tendance à se stabiliser avec près de 16 000 cas observés en 2023, à l’instar de 2022 et 2019.

Quelles sont les tranches d’âge les plus à risque ?

Estimé à 48, le nombre de tués par million d’habitants est donc en baisse (contre 50 en 2022 et 2019). Il révèle toutefois une vulnérabilité particulière de certaines tranches d’âge plus exposées aux risques, à savoir :

  • Les jeunes de 18-24 ans (92 tués par million d’habitants) ;
  • Les seniors de 75 ans et plus (76 tués par million d’habitants) ;
  • Les 25-34 ans (61 tués par million d’habitants) ;
  • Les 65-74 ans (51 tués par million d’habitants).

Avec 117 adolescents de 14-17 ans décédés sur les routes en 2023, cette tranche d’âge atteint un niveau plus élevé de mortalité comparé aux quatre dernières années (+ 25 victimes par rapport à 2019).

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Accidents mortels : les hommes surreprésentés

Comme les années précédentes, la part des hommes dans la mortalité routière reste très largement majoritaire. Ils représentent 78% des tués et 75% des blessés graves. Par rapport à 2022, le nombre de tués de sexe masculin a baissé de 1,6%, tandis que le nombre de tuées de sexe féminin a baissé de 4,6%.

La Sécurité Routière diffuse depuis 2023 un spot de sensibilisation sur ce sujet, à voir et à revoir, mais aussi à partager autour de vous…

Accidentalité et infrastructures : quel constat en 2023 ?

Sans surprise, les routes hors agglomération enregistrent le plus fort taux de mortalité :

  • 59% des décès sont constatés hors agglomération, représentant 1881 personnes (soit 53 tués de moins par rapport à 2022) ;
  • 32% des usagers sont tués en agglomération, représentant 1016 personnes tuées (soit 23 de moins par rapport à 2022) ;
  • 9% de la mortalité routière concerne le réseau autoroutier, représentant 273 personnes (soit 21 tués de moins qu’en 2022, mais 10 de plus par rapport à 2019).

Concernant le nombre de blessés graves, il est à peu près identique hors agglomération et en agglomération, respectivement de 48% (7547 personnes) et 45% (7197 personnes). Il s’élève à 7% sur autoroute (1103 personnes). 

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Mode de déplacement : les chiffres préoccupants des usagers « vulnérables »

Depuis la crise sanitaire, la part des usagers dits « vulnérables » dans les accidents corporels s’est renforcée. En effet, les automobilistes constituent aujourd’hui un peu moins de la moitié des tués, 48% (soit 1525 personnes), alors qu’ils représentent 73% des usagers de la route.

Focus sur la part des usagers vulnérables (ou « non-carrossés ») :

  • Les conducteurs de deux-roues motorisés représentent 22% des tués (707 personnes) et 34% des blessés graves pour moins de 2% du total des usagers de la route. Ces chiffres sont stables par rapport à 2022 ;
  • Les cyclistes représentent 7% des tués (soit 268 personnes en 2023) et 20% des blessés graves pour 2% du total des usagers. Ce mode de déplacement affiche une baisse du nombre de tués (-19 personnes) et de blessés graves (-5%) par rapport à 2022 ;
  • Si elle ne représente que 1% des tués, la part des conducteurs de trottinettes électriques dans la mortalité routière est en hausse, avec 42 décès enregistrés en 2023, soit 7 de plus qu’en 2022. Les autorités constatent également une augmentation de 7% du nombre de blessés graves ;
  • Les piétons représentent quant à eux 14% des tués (440 personnes), dont la moitié est âgée de 65 ans et plus, et 13% de blessés graves. Leur part a tendance à baisser avec 48 décès de moins par rapport à 2022.

Pour protéger les plus vulnérables, nous vous rappelons que le gilet de haute visibilité reste fortement recommandé lors des déplacements.

L’accidentalité en outre-mer

Dans les territoires d’outre-mer, la mortalité routière affiche une baisse globale importante de -18% du nombre de décès par rapport à 2022 pour un total de 232 tués. Le nombre de blessés toutes gravités est en revanche en hausse de 10% avec 4211 personnes blessées en 2023.

Ce bilan aux résultats encourageants est l’occasion de souligner l’importance de la sensibilisation aux risques routiers, qui fait partie des priorités d’AXA Prévention. Pour aller plus loin, découvrez notre spot TV « La tête ailleurs » et nos podcasts.

*Office national interministériel de la sécurité routière.

Sources