Tour d’horizon des labels environnementaux : vers une consommation responsable
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Tour d’horizon des labels environnementaux : vers une consommation responsable

Impact carbone réduit, recyclage… : le devoir d’’éco-responsabilité fait plus que jamais partie de notre quotidien. Pour nous aider à devenir des citoyens mieux éclairés, les labels environnementaux se multiplient. Initiatives gouvernementales ou privées, ils apposent désormais leurs logos sur tous nos objets : smartphones, draps, etc.

Tour d’horizon des labels environnementaux : vers une consommation responsable

Impact carbone réduit, recyclage… : le devoir d’’éco-responsabilité fait plus que jamais partie de notre quotidien. Pour nous aider à devenir des citoyens mieux éclairés, les labels environnementaux se multiplient. Initiatives gouvernementales ou privées, ils apposent désormais leurs logos sur tous nos objets : smartphones, draps, etc.

Le respect de l’environnement est un critère important pour 84 % des Français lors de l’achat de produits non alimentaires [1]. Les labels jouent donc un rôle essentiel en permettant au consommateur de faire le meilleur choix, pour lui et pour la planète. Mais face à de nouveaux challenges écologiques comme l’obsolescence des objets, les indicateurs innovent et apportent des informations de plus en plus précises.

Les labels environnementaux, alliés du consommateur éco-responsable

En plus du « bio » déjà présent dans nos cuisines, d’autres labels environnementaux ont trouvé leur place dans la vie des Français puisque 59 % d’entre eux déclarent y être familiarisés [2].

 

Il en existe près de 400 [3], qui ornent désormais de leurs pictogrammes potentiellement la quasi-totalité des objets de nos foyers…

 

À commencer par la salle de bain, qui fait l’objet d’une attention particulière : 64 % des Français préfèrent les produits d’entretien certifiés écologiques, et 61 % les cosmétiques et produits d’hygiène bio [4]. Ces derniers peuvent ainsi être labellisés « Cosmébio Cosmos » s’ils contiennent au moins 95 % d’ingrédients naturels [5].

 

Et parce que 34 % des Français — dont vous faites peut-être partie — achètent régulièrement des textiles bio, penderies et dressings regorgent eux aussi de labels [6].

 

Concrètement : un t-shirt labellisé « GOTS » contient au moins 70 % de fibres biologiques. Le label « OEKO-TEX », présent sur un drap par exemple, garantit moins de résidus de substances chimiques dans le produit fini que dans un drap non certifié [7].

Mobilier, véhicules : ces labels qui voient plus grand

Ce phénomène de labellisation s’applique désormais aussi aux « gros » achats. Les couleurs chatoyantes de l’« étiquette énergie » révèlent en un coup d’œil le niveau de consommation énergétique de l’électroménager (de A à G – réévaluation en 2021) [8].

 

Cela ne vous a pas échappé, une étiquette énergie obligatoire est dorénavant apposée sur les véhicules indiquant notamment leur consommation en carburant et leurs émissions de CO2. Des indicateurs similaires existent pour calculer l’impact environnemental des véhicules, à l’instar du label « Green NCAP » qui délivre une note de 1 à 5 en fonction de l’énergie utilisée lors de la conduite [9].

 

Au rayon meubles, solidité et durabilité sont récompensées par le label « NF Environnement ». L’écolabel « Nordic Swan » fonctionne sur le même principe et garantit en plus que le meuble est facilement démontable. Enfin, si vous achetez une table portant le label « PEFC », vous avez l’assurance d’acquérir un meuble fabriqué à 70 % minimum à partir de matières issues de forêts certifiées PEFC, donc gérées durablement [10].

Des labels environnementaux dédiés à l’immobilier et à l’habitat

Parce qu’il s’agit parfois de l’achat d’une vie et que le secteur de l’habitat compte parmi les principaux pourvoyeurs de gaz à effet de serre, le logement ne pouvait déroger à la règle.

 

Les labels immobiliers s’intéressent particulièrement aux qualités énergétiques des bâtiments, à l’instar de la mention « HQE » qui garantit l’éco-construction, l’éco-gestion, le confort et les bénéfices pour la santé du bien immobilier concerné.

 

Le label gouvernemental « E+C — » est lui synonyme d’énergie positive et d’un impact carbone réduit dans un logement neuf [11].

 

Si vous souhaitez faire quelques travaux chez vous, scrutez également les labels existants sur les pots de peinture — comme « Nature Plus », qui indique durabilité et résistance à l’abrasion —, voire sur la carte de visite d’un artisan qui pourra être « Reconnu Garant de l’Environnement » (RGE) [12].

Le saviez-vous ?

Les établissements et sociétés de services ont aussi une empreinte écologique… Certains hôtels affichent en retour les labels « Clef Verte », « Hôtels au naturel » ou « Green Globe ».

 

Ils peuvent aussi présenter aux clients leur note environnementale, évaluée selon les efforts fournis en matière de consommation énergétique, de produits d’entretien utilisés, etc. [13]

Contre l’obsolescence des objets, de nouveaux labels environnementaux

L’obsolescence programmée est une réalité reconnue par 9 Français sur 10 [14]. Pourtant, seuls 38 % d’entre eux font réparer leurs objets quand ils tombent en panne [15].

 

Parmi les causes souvent invoquées ?

 

  • Le manque d’information concernant les possibilités et les modalités de réparation ;
  • La complexité de la remise en état ;
  • Le coût à prévoir, souvent plus élevé que le simple rachat du matériel neuf.

 

Des initiatives ont donc été prises pour y remédier.

Focus sur la réparabilité des appareils multimédias

Plusieurs labels permettent au futur acquéreur de se renseigner sur la réparabilité de l’appareil avant achat. « Ange bleu », par exemple, récompense un produit facile à démonter et/ou équipé d’une batterie aisément remplaçable. La mention « TCO » que vous retrouvez sur les tablettes assure une garantie minimale d’un an et des pièces détachées disponibles pendant au moins 3 ans.

 

Enfin, un ordinateur labellisé « EPEAT » sera plus résistant aux chocs et constitué à 65 % minimum de composants recyclables ou réutilisables [16].

 

Lancé début 2021 par l’Agence de la Transition écologique, l’Indice de réparabilité note les appareils en fonction de leur capacité à être réparés : prix et disponibilité des pièces, démontabilité…

 

Obligatoire, cet étiquetage ne concerne pour l’instant que 5 catégories d’appareils. L’objectif est d’atteindre un taux de réparation de 60 % d’ici 2026 [17].

 

 Derrière la multiplication et la diversification des labels, se cache une volonté collective de consommer mieux et moins. Ajoutons à cela le nombre croissant de « repair cafés », recycleries et produits reconditionnés… et bientôt nous donnerons raison à Antoine Lavoisier : « Rien ne se perd, rien ne se crée, tout se transforme ! »

Sources