Somnolence au volant, un grand risque méconnu
AXA Prevention

Somnolence au volant, un grand risque méconnu

Première cause d’accident mortel sur autoroute, la somnolence est pourtant largement sous-estimée par les conducteurs. Conditions climatiques, prise de médicament ou alcool, autant de facteurs qui favorisent son apparition. Pour votre sécurité, apprenez à détecter ses signes avant-coureurs et faites des pauses régulières.

Somnolence au volant, un grand risque méconnu

Première cause d’accident mortel sur autoroute, la somnolence est pourtant largement sous-estimée par les conducteurs. Conditions climatiques, prise de médicament ou alcool, autant de facteurs qui favorisent son apparition. Pour votre sécurité, apprenez à détecter ses signes avant-coureurs et faites des pauses régulières.

Un danger sous-estimé

Devant la télé ou en lisant, vous avez sans doute déjà éprouvé l’un de ces micro-sommeils de quelques instants, yeux ouverts.
Sur la route où l'on parcourt 25 mètres à la seconde à 90 km/h, ces "moments d'absence" peuvent avoir conséquences parfois graves. La fatigue peut être à l’origine d’un accident et ce, de jour comme de nuit et pas forcément lors d'un long trajet.
Ils sont d’abord liés à nos limites physiologiques. Notre horloge biologique nous invite à dormir entre 13 et 15 heures, elle nous l'impose entre 2 et 5 heures du matin.
Malgré le danger encouru, selon les données du Baromètre AXA Prévention 2017 sur le comportement des Français au volant, 58% des Français déclarent prendre la route ou continuer de conduire alors qu’ils sont fatigués.

Des causes multiples

Les facteurs "naturels" favorisant la somnolence sont connus :

  • le climat : la chaleur entraîne la torpeur, le froid engourdit
  • la digestion : cette activité mobilise l'énergie du métabolisme au détriment de la concentration
  • la monotonie des longs trajets autoroutiers : l'absence de stimulation du cerveau conduit à un manque d’attention.

Il existe également des facteurs externes influant sur votre organisme. Méfiez-vous des médicaments, y compris ceux vendus sans ordonnance. Redoublez de vigilance s’ils sont marqués d’un triangle jaune, orange ou rouge. Ce pictogramme avertit du niveau de dangerosité de votre traitement en situation de conduite. Le risque de somnolence s’accroît aussi considérablement avec la consommation d’alcool, même à très faible dose. Par exemple, un seul verre de vin pris pendant un repas, même léger, double le risque d'assoupissement pendant la digestion.

Détecter les signes annonciateurs

Nuque et épaules raides, fixité du regard, bâillements répétés, yeux qui piquent, mouvements incessants pour changer de position…Ces indices doivent vous alerter.

Rejoignez une aire de repos pour ne pas vous assoupir au volant. Prenez garde, la fatigue anesthésie progressivement la conscience du danger.

Faire une vraie pause

Une fois arrêté, prenez votre temps. Une courte pause de 5 minutes ne vous permettra pas de récupérer vos capacités. La solution pour lutter contre la fatigue est de faire une micro sieste de 15 à 20 minutes en vous servant de la fonction réveil de votre téléphone portable.
Ce petit somme vous permettra de maintenir votre vigilance sur la route pour une durée d’1 heure à 1 heure 30… mais pas au-delà, surtout lorsque vous roulez de nuit.
Règle d'or : ne renoncez jamais à la pause sous prétexte que vous êtes bientôt arrivé à destination !
L'accident lié à la somnolence survient fréquemment en fin de parcours, lorsque l’attention se relâche.