Les compléments nutritionnels après 75 ans
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Les compléments nutritionnels après 75 ans

Chez les personnes âgées, le risque de dénutrition est réel. Le plus souvent, il est lié à une maladie chronique mais il arrive que la dénutrition soit d'origine psychosociale. Dépister la dénutrition fait partie des missions du médecin traitant qui peut alors avoir recours à la prescription de compléments nutritionnels riches en calories et en protéines.

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Les compléments nutritionnels après 75 ans

Chez les personnes âgées, le risque de dénutrition est réel. Le plus souvent, il est lié à une maladie chronique mais il arrive que la dénutrition soit d'origine psychosociale. Dépister la dénutrition fait partie des missions du médecin traitant qui peut alors avoir recours à la prescription de compléments nutritionnels riches en calories et en protéines.

La dénutrition, un risque dans certaines situations.

Après 70 ans, il existe des situations à risque de dénutrition : maladies à l'origine de maldigestion ou de malabsorption, maladies neurologiques, cancer, alcoolisme chronique, douleur chronique, dépression sévère, isolement, grande précarité, etc. Dans ces situations, le médecin surveille le poids et la corpulence de la personne et peut lui faire remplir (ou faire remplir par un proche) un questionnaire nutritionnel pour évaluer ses habitudes alimentaires.

Comment évalue-t-on la sévérité de la dénutrition chez la personne âgée ?

Après 70 ans, les médecins considèrent qu'une personne est dénutrie si :

- elle a perdu 5 % ou plus de son poids en un mois, ou 10 % ou plus en six mois ;
- son indice de masse corporelle (IMC, poids/taille au carré) est inférieur à 21 kg/m2 ;
- elle n'a pas assez d'albumine dans son sang (moins de 35 g/l).

Si la personne a perdu plus de 10 % de son poids en un mois (ou plus de 15 % en six mois), si son IMC est inférieur à 18 et son taux d'albumine inférieur à 30 g/l, elle est considérée comme sévèrement dénutrie.

Que fait le médecin face à une personne âgée dénutrie ?

L'attitude du médecin varie selon le degré de dénutrition observé et la capacité de la personne âgée à manger. Si celle-ci peut se nourrir, un enrichissement de son alimentation peut suffire : ajout systématique de matières grasses aux plats (beurre, huile, fromage), choix d'aliments à forte densité énergétique (beaucoup de calories dans un petit volume), multiplication du nombre de repas dans la journée (voire la nuit), etc. Si la personne âgée est dénutrie et a du mal à se nourrir, il choisit alors de lui prescrire des compléments nutritionnels.

Quand le médecin prescrit-il des compléments nutritionnels ?

Lorsqu'un médecin estime qu'une personne âgée a du mal à ingérer suffisamment de nutriments pour maintenir son équilibre par manque d'appétit, à cause de difficultés à mâcher ou d'une maladie chronique, il peut prescrire des compléments nutritionnels riches en calories et/ou en protéines. Disponibles en pharmacie, ces produits se présentent sous forme de liquides ou de poudres à diluer, de saveur salée ou sucrée, à boire tels quels ou à mélanger à d'autres aliments. D'utilisation pratique, ils contiennent également des vitamines et des minéraux. Dans certains cas, ils sont remboursés par l'Assurance maladie.
Si vous pensez que ce type de compléments pourrait améliorer votre alimentation (ou celle d'une personne âgée proche de vous), parlez-en au médecin traitant qui évaluera leur utilité éventuelle.