Santé mentale et stigmatisation : comment lever les tabous ?
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Santé mentale et stigmatisation : comment lever les tabous ?

En matière de santé mentale, les idées reçues constituent une source de rejet et d’exclusion pour les personnes atteintes de troubles psychiques.

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Santé mentale et stigmatisation : comment lever les tabous ?

En matière de santé mentale, les idées reçues constituent une source de rejet et d’exclusion pour les personnes atteintes de troubles psychiques.

Nombreux et bien ancrés dans l’imaginaire collectif, les préjugés liés aux troubles psychiques ont des conséquences négatives sur les personnes qui en sont atteintes. Celles-ci peuvent être rejetées, évitées et même moquées. Le dialogue et la communication sont nécessaires afin de couper court aux idées reçues pour changer de regard sur la santé mentale.

La santé mentale dans le monde

Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), 1 personne sur 8 est concernée par un trouble mental au niveau mondial, soit près d’un milliard d’individus [1]. En France, cela concerne, chaque année, 1 personne sur 5, soit 13 millions de personnes…

Santé mentale : quels sont les a priori les plus courants ?

« Les problèmes de santé mentale, ça ne me concerne pas » ; « Les schizophrènes sont tous dangereux et violents » ; « On ne peut pas travailler avec un trouble psychique »… Répertoriées par le Psycom [2], ces idées reçues sont très répandues dans l’opinion publique.

 

Certains faits-divers marquants et la méconnaissance du grand public sur la question de la santé mentale alimentent ces préjugés très éloignés de la réalité. Le manque d’information et les tabous qui entourent le sujet créent un climat délétère pour les personnes atteintes de troubles mentaux.

 

Parmi les a priori répandus sur les maladies psychiques, certains reviennent plus fréquemment, à savoir :

 

  • Les personnes atteintes de troubles psychiques sont dangereuses, imprévisibles et irresponsables ;
  • L’hospitalisation en psychiatrie et les traitements médicamenteux sont les seuls moyens de gérer les problèmes de santé mentale ;
  • La dépression est liée à un manque de volonté ;
  • On ne guérit pas d’une maladie psychique ;
  • Les troubles psychiques ne touchent pas les enfants…

 

>>Découvrez notre article sur la définition de la santé mentale

Quel est l’impact de ces idées reçues ?

Ces stéréotypes – et bien d’autres – nourrissent des peurs infondées et creusent un fossé entre les malades et le reste de la société. La stigmatisation affecte fortement le quotidien des personnes concernées et de leurs proches. Elles doivent lutter, d’une part, contre les conséquences de la maladie, et d’autre part, contre les jugements extérieurs.

 

Les discriminations engendrées par ces préjugés constituent une difficulté majeure pour les individus touchés par la maladie psychique et peuvent apparaître dans tous les aspects de la vie quotidienne [3] :

 

  • L’emploi,
  • Le logement,
  • Le parcours de soin,
  • La vie sociale et familiale.

 

Véritable facteur aggravant de la maladie, l’exclusion peut parfois être plus difficile à gérer pour le malade que le trouble en lui-même. D’où la nécessité d’ouvrir le dialogue et de faire évoluer les mentalités.

Comment changer de regard sur la santé mentale ?

L’information est la meilleure arme pour lutter contre la stigmatisation et les discriminations dont souffrent les personnes atteintes de troubles psychiques. Les campagnes de sensibilisation et leur médiatisation sont ainsi devenues des outils incontournables pour lever les tabous.

 

 

Généralistes ou ciblées, à portée nationale ou locale, ces opérations de sensibilisation permettent de diffuser une culture de la santé mentale auprès de la population. C’est notamment le rôle de la Semaine d’information sur la santé mentale qui se déroule du 10 au 23 octobre 2022 (Créées en 1990, les Semaines d’information sur la santé mentale (SISM) sont une manifestation annuelle coordonnée par un collectif de 23 partenaires). Expositions, conférences, rencontres, ateliers…Plus de 800 rendez-vous sont organisés dans toute la France à cette occasion.

 

 

Vous pouvez également vous informer tout au long de l’année sur la plateforme en ligne Psycom, qui propose de nombreuses ressources et une documentation complète sur la santé mentale.

 

Enfin, nous lançons une série de podcasts « Derrière les signes » pour réfléchir ensemble aux actions à mettre en place face à une personne susceptible de présenter un trouble mental. 

Focus sur les Premiers Secours en Santé Mentale :

Repérer les signes de troubles ou de crises, savoir réagir face à un comportement agressif, soutenir une personne en souffrance, l’orienter, mobiliser des ressources adaptées et apprendre à écouter ou à rassurer…

Ces compétences sont celles que transmettent les formateurs en Premiers Secours en Santé Mentale et parmi eux, ceux de l’association PSSMF.

Sur toute la France, 35 000 secouristes ont déjà été formés, en 2022.

Pour aller plus loin, découvrez notre article dédié aux Premiers Secours en Santé Mentale.

>>Consultez aussi notre article consacré aux PSSM en entreprise

Sources