Il est tout à fait possible de réduire, chacun à son échelle, les risques associés à la surexposition aux écrans. Cela passe par une vigilance accrue à porter sur 4 domaines qui façonnent notre quotidien : notre activité physique, nos habitudes alimentaires, notre sommeil, et nos liens sociaux.
1. Je marche et je me dépense entre mes moments de connexion
Bon nombre d’heures passées devant les écrans le sont au détriment d’une activité sportive, pour nous comme pour nos enfants.
Moins bouger à tout âge, c’est s’exposer à des douleurs liées à de mauvaises postures, à des prises de poids largement évitables et à un certain nombre de pathologies. La bonne habitude à prendre ? Saisir toutes les occasions pour bouger et se reconnecter au réel (promenade en forêt, prendre l’air et marcher pendant sa pause déjeuner…)
2. Je porte mon attention sur ce que je mange pendant mes repas
Lorsque l’on mange face à un écran au travail, en regardant une série ou en checkant nos réseaux sociaux à la maison, notre attention se détourne de notre plaisir de manger ou de notre sensation de satiété. Nous risquons alors de manger bien plus que ce dont notre corps a besoin.
Happés par nos écrans connectés, nous rognons aussi sur les temps de préparation des repas au profit des plats préparés très caloriques et peu bénéfiques.
3. Je me reconnecte à mes cycles de sommeil
La lumière bleue des écrans peut causer des difficultés d’endormissement, et les conversations prolongées ou messages consultés tard dans la nuit sont incompatibles avec le respect d’un temps de sommeil satisfaisant.
Être à l’écoute des signaux de fatigue envoyés par son corps est le point de départ pour savoir quand éteindre nos dispositifs connectés et activer son propre mode repos… et pour ne pas laisser votre smartphone dans votre chambre, utilisez un vrai réveil !
4 Je profite des moments passés avec mon entourage
Virtuellement entourés sur les réseaux sociaux, certains jeunes souffrent parfois d’un isolement bien réel. La consultation trop fréquente de ces réseaux peut aussi impacter l’implication des adolescents dans leurs loisirs, là où ils pourraient s’ouvrir aux autres ou s’épanouir en se découvrant.
Enfin, l’omniprésence des notifications interrompt bien des conversations au détriment de la qualité des moments que l’on partage avec nos proches. À nous de les limiter pour réapprendre à partager de vrais moments en bonne compagnie, sans nous replier sur nos téléphones ou tablettes.
Ne vous sentez pas obligé(e) de déposer votre smartphone sur la table quand vous vous asseyez quelque part, lors des repas ou ailleurs. Ce réflexe « je dégaine mon smartphone » peut être désagréable pour les autres, et vous distrait lors de ces moments conviviaux ou professionnels.
Vous pouvez aussi, par exemple, mettre en place une « boîte à smartphone » pour la famille. Tout le monde place son mobile dedans, avant les repas et avant de se coucher. Hors de notre vue, il est plus facile de l’oublier, non ?