Votre vie s’enrichit désormais d’une vie numérique. Elle commence à l’instant où vous vous trouvez devant votre écran d’ordinateur, votre Smartphone ou votre tablette et que vous êtes connectés à Internet. Dans votre vie numérique, vous allez réaliser un certain nombre d’actions. Vous allez publier des photos, des vidéos, des articles, partager des liens et des informations sur les médias sociaux, nouer des liens à travers les réseaux sociaux, …
Chacune de vos actions va laisser des traces numériques qui vont avoir un impact, positif ou négatif, sur votre identité numérique, votre réputation numérique mais aussi sur vos biens. Ainsi, l’usurpation d’identité n’est pas un délit nouveau mais il prend de l’ampleur, aujourd’hui, car beaucoup d’internautes rendent publics des éléments de leur état civil.
Fin 2009, le Centre de recherche pour l’étude et l’observation des conditions de vie (Credoc) estimait à 210.000 le nombre annuel d’usurpations d’identité en France. Il révélait aussi que nous sommes plus souvent victimes d’une usurpation d’identité que d’un cambriolage (150.000/an) ou d’un vol de voiture (130.000/an).
Le coût individuel moyen d'une usurpation d'identité se monterait à 2.229 euros, cumulant les détournements, le montant des démarches administratives et judiciaires (sondage réalisé par le Credoc auprès de 300 victimes).
Protéger l’accès à ses informations personnelles est important pour faire face aux délinquants numériques. Mais, cela l’est également lorsqu’il s’agit de préserver l’intimité de sa vie privée. Rien ni personne ne vous oblige à publier quoi que ce soit de votre vie privée sur Internet. C’est votre choix et votre seule responsabilité.
Nous vous invitons à découvrir le Guide des bonnes pratiques numériques.