Comment réagir en cas de signal d’alerte ?
AXA Prevention

Signal d’alerte : comment le reconnaître et se mettre en sécurité ?

Savez-vous quels sont les différents moyens pour alerter la population en cas de risque ? Apprenez à les reconnaitre et découvrez comment réagir en fonction du danger.

Signal d’alerte : comment le reconnaître et se mettre en sécurité ?

Savez-vous quels sont les différents moyens pour alerter la population en cas de risque ? Apprenez à les reconnaitre et découvrez comment réagir en fonction du danger.

En cas de risque naturel, chimique, technologique ou d’attentat, les autorités disposent de différents moyens pour alerter la population, aussi bien sur une localité ciblée que sur l’ensemble du territoire national. Explications.

Signal d’alerte aux populations : de quoi s’agit-il ?

Tempêtes, crues, inondations, incendies, accidents industriels… Certains risques naturels, chimiques ou technologiques nécessitent d’alerter en urgence la population.

En France, le Système d’alerte et d’information aux populations (SAIP) permet aux autorités de diffuser un signal d’alerte et des informations à travers différents outils [1].

Ce dispositif vise à signaler un événement grave afin que les personnes exposées puissent se mettre à l’abri en se confinant ou en quittant le plus rapidement possible la zone de danger.

Quels sont les différents signaux d’alerte et comment les reconnaitre ?

Le son montant et descendant des sirènes nationales d’alerte se fait entendre chaque premier mercredi du mois autour de midi dans les communes qui en sont équipées. Ces essais d’une durée de 1 minute et 41 secondes ont vocation à s’assurer du bon fonctionnement du dispositif qui sera déclenché en cas d’événement grave.

Lors d’un danger, ces sirènes retentiront durant trois cycles de 1 minute et 41 secondes séparés d’un silence de 5 secondes [2]. Ces alertes correspondent à l’ensemble des risques naturels, chimiques, nucléaires ou Seveso* et nécessitent un confinement immédiat (lire ci-dessous). La fin de l’alerte est signalée par un son continu de 30 secondes.

Il existe également des sirènes d’alerte spécifiques pour les personnes habitant à proximité d’un barrage [2]. L’alerte de rupture de barrage est donnée par un son de type corne de brume d’une durée totale de 2 minutes, alternant des sons de 2 secondes entrecoupés de silences de 3 secondes. La fin de l’alerte est également donnée par un son continu de 30 secondes.

Le dispositif d’alerte est complété par la diffusion d’informations sur les événements et les précautions à prendre. Ces infos sont accessibles sur les réseaux sociaux - sur les comptes officiels des services de l’État et des collectivités concernées -, ainsi que via la radio et la télévision publiques.

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« FR-Alert » : le réseau mobile à votre secours

Déployé fin 2022, le nouveau dispositif FR-Alert se base sur la téléphonie mobile pour avertir toute personne équipée d’un portable se trouvant sur une zone de danger imminent. Si vous vous trouvez à proximité d’une catastrophe naturelle, industrielle ou sanitaire, ou d’un attentat terroriste, FR-Alert affiche un message et émet un son strident sur votre téléphone via votre opérateur. Ce service ne requiert pas d’action de votre part pour sa mise en service, ni le téléchargement d’une application.

>> Pour en savoir plus, découvrez notre article dédié à FR-Alert

Comment réagir à un signal d’alerte ?

Comme indiqué dans le mini-guide AXA Prévention « Bien se protéger face aux événements naturels », certains réflexes doivent être appliqués lors du retentissement du signal d’alerte :

  • Trouver un bâtiment où se mettre en sécurité (en hauteur dans le cadre d’une alerte rupture de barrage) ;
  • Ne téléphoner qu’en cas d’urgence vitale ;
  • Ne pas aller récupérer ses enfants à l’école (ils sont pris en charge par les enseignants, formés à ce type de situation) ;
  • Ne pas rester dans son véhicule ;
  • Ne pas prendre l’ascenseur ;
  • Ne pas allumer d’allumette, ni de briquet en cas de fuite de gaz ;
  • Ne pas se tenir à proximité des fenêtres et ne pas les ouvrir ;
  • Se munir de son kit d’urgence et se tenir prêt à évacuer rapidement ;
  • Procéder à l’évacuation sur ordre des autorités en suivant la procédure mise en place ;
  • Se tenir informé en écoutant la radio ou en consultant les pages officielles des collectivités et de l’État sur les réseaux sociaux.
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Que faut-il mettre dans son kit d’urgence ?

Le kit d’urgence doit être rangé dans un endroit facilement accessible dans la maison. Prévoyez de l’eau, un couteau suisse, des barres de céréales ou des fruits secs, une lampe, une radio, des piles de rechange, vos papiers d’identité, des moyens de paiement (espèces, carte bleue…), une trousse de premiers secours, des bougies, un briquet ou des allumettes, et le double de vos clés de maison et de voiture.

Pour mieux s’informer sur les risques et mieux s’en prémunir, découvrez la plateforme Géorisques. Cet outil mis en place par le gouvernement permet de recenser les risques naturels et technologiques présents près de chez vous.

* Les sites classés Seveso produisent ou stockent des substances dangereuses pour les humains et l’environnement [3].

Sources