Malgré son caractère obligatoire, la ceinture est parfois « oubliée » par les usagers, notamment sur les trajets courts. Pourtant, dans la violence du choc lié à un accident de voiture, la ceinture constitue souvent le seul rempart face à la mort ou à une blessure grave.
Comme un automatisme, attacher sa ceinture doit être le premier geste à faire avant de démarrer son véhicule. Depuis l’obligation du port de la ceinture de sécurité sur tous les réseaux routiers à l’avant en 1979 et à l’arrière en 1990, cet équipement indispensable a sauvé un nombre incalculable de vies.
Le saviez-vous ?
Dans une collision à 50 km/h, l’absence de ceinture équivaut à chuter du 3e étage [1].
De plus, les restrictions liées à la crise sanitaire ont impacté notre rapport aux règles et aux contraintes qui devient pour certains de plus en plus difficile à accepter. Ce comportement individualiste devient problématique lorsque la sécurité de tous est en jeu. D’après l’Organisation mondiale de la santé (OMS), l’efficacité de cet équipement en matière de sécurité routière n’est pourtant plus à démontrer [2] :
- À l’avant, la ceinture réduit de près de 50% le risque de décès pour le conducteur et le passager ;
- À l’arrière, elle réduit le risque de décès et de traumatisme grave de 25%.
Ce geste n’est pourtant pas acquis pour tout le monde [3] :
- En 2019, année de référence avant la pandémie, 23% des personnes tuées dans un véhicule ne portaient pas (ou mal) leur ceinture, soit 347 victimes ;
- Selon la Sécurité routière, 28,8% des conducteurs confient ne pas la mettre en ville ou lors de courts trajets ;
- 28,1% des passagers admettent qu’ils ne bouclent pas leur ceinture à l’avant et 29,9% d’entre eux ne la bouclent pas à l’arrière.
Pour rappel : les trois-quarts des accidents mortels surviennent à proximité du domicile.
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Rappelons-le, en voiture, la ceinture de sécurité est obligatoire pour tous les occupants à l’avant et à l’arrière du véhicule (une ceinture par personne).
- La ceinture doit passer sur l’épaule (pas à la base du cou) ;
- La sangle du bas doit appuyer sur les os du bassin et non sur le ventre, de façon à protéger les organes vitaux ;
- Le sommet de votre crâne doit arriver quasiment en haut de l’appui-tête.
Prenez le temps de bien la positionner : la ceinture ne doit jamais être distendue !
À éviter : l’utilisation de pinces ou de dispositifs de confort pour détendre la ceinture de sécurité, ce qui réduirait son niveau de protection en cas de choc.
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Un enfant de moins de 10 ans doit obligatoirement être installé à l’arrière du véhicule*, dans un système de retenue homologué (réhausseur, siège auto) adapté à sa taille et à son poids.
Le concept des « 1000 premiers jours de l’enfant »
De nombreux scientifiques s’accordent sur la période clé des 1000 premiers jours de l’enfant qui correspond à une phase sensible pour son développement physique et psychique [4]. Cette période nécessite une vigilance accrue au quotidien de la part des parents concernant la sécurité de l’enfant, notamment lors des trajets en voiture.
>>Pour circuler en toute sécurité avec vos enfants en bas âge, consultez notre article afin de bien choisir votre siège-auto
*L’enfant peut également être installé à l’avant dans un siège auto de type dos à la route spécifique (avec l’airbag désactivé).
