Face à une météo parfois capricieuse, on ne peut que vous recommander de garder un œil sur les éventuelles alertes, afin de vous équiper et d’adapter votre mode de vie. Port de vêtements spécifiques, alimentation équilibrée, pratique sportive, hydratation suffisante, aération du logement… Tour d’horizon des points à ne pas négliger pour se préserver.
Vous connaissez sûrement la technique dite « de l’oignon », pour avoir chaud tout au long de l’hiver ? Elle consiste à superposer plusieurs couches de vêtements.
- la première doit être respirante (privilégiez le coton, par exemple)
- la seconde, isolante (en laine, ou en textile technique)
- et enfin, la dernière couche doit être protectrice (matière coupe-vent, imperméable et idéalement déperlante).
D’autres astuces peuvent être utilisées lorsque le thermomètre flirte avec les températures négatives. Des sous-vêtements en fibres thermorégulatrices ou l’ajout d’une veste en tissu polaire peuvent vous faire gagner plusieurs degrés de chaleur ressentie.
Les extrémités sont les parties les plus sensibles au froid de votre corps. Elles doivent être couvertes : tête, cou, mains, pieds… Veillez à choisir des éléments à votre taille qui vous protègeront davantage.
Les jours de neige, de brouillard ou de pluie, méfiez-vous de l’humidité et changez de vêtements s’ils semblent mouillés. Enfin, privilégiez les pièces et tissus confortables, afin de ne pas exercer de compressions sur votre système veineux.
Le site manger-bouger.fr regorge de recommandations pour bien s’alimenter par temps froid. Le calendrier des fruits, légumes, fromages, viandes et poissons de saison que vous y trouvez est une aide précieuse pour constituer vos listes de courses.
Gardez en tête que manger plus riche n’a pas d’intérêt particulier en hiver, et que notre appétence pour les mets gras relève principalement d’habitudes culturelles ou de comportements influencés par la publicité qui s’invite dans les points de ventes alimentaires.
Salades d’agrumes pour faire le plein de vitamines, potages colorés et réconfortants aux légumes de saison, viandes mijotées… les possibilités de se faire plaisir sont multiples ! En hiver et toute l’année, l’équilibre entre les différents groupes d’aliments reste clé.
Il n’existe pas de contre-indication formelle à la pratique du sport en hiver. Pourtant, quelques précautions s’imposent, notamment chez l’adulte ou toute personne souffrant d’une maladie chronique, alors n’hésitez pas à aborder le sujet avec votre médecin traitant.
D’autre part, veillez à préparer vos muscles à l’effort : l’échauffement avant une séance de sport en plein air, au cœur de l’hiver, est une étape importante. Commencez par exemple à mobiliser vos membres inférieurs et supérieurs en intérieur avant de gagner votre lieu de pratique sportive.
Pensez également à vous hydrater correctement et à prendre le temps de vous étirer après l’effort pour minimiser les douleurs musculaires et le risque de courbatures.
5°C : c’est la température au-dessous de laquelle il est préférable de pratiquer un sport en intérieur, plutôt que dehors.
La crise sanitaire actuelle ne permet pas pour l’heure l’accès aux piscines ou aux salles de sports, mais ne renoncez pas pour autant à l’activité physique. Gym, yoga, musculation douce et sans accessoires… Il existe de nombreuses façons de bouger, même à votre domicile.
Notre consommation d’eau peut parfois baisser de façon drastique, sans même que l’on s’en rende compte, dès que le froid s’installe. Ajoutez à cela le port de vêtements épais propices à la transpiration: vous obtenez malheureusement le combo parfait pour favoriser la déshydratation…
Restez donc vigilants en cas d’apparition de maux de tête, ou de sensation de bouche et de peau très sèche.
Enfin, pensez à hydrater votre épiderme, souvent malmené par le froid. Une crème nourrissante, un baume pour les lèvres… des alliés qui s’invitent facilement dans vos sacs à mains et dans vos poches, pour ne jamais en manquer.
La nécessité d’avoir chaud ne remet pas en cause la nécessité d’aérer correctement son logement, même lorsque les températures dégringolent.
D’une part, cette habitude permet de limiter le risque d’intoxication au monoxyde de carbone particulièrement élevé l’hiver lorsque certains dispositifs de chauffage fonctionnent à plein régime [1]. Elle permet aussi de ne pas surchauffer ses pièces de vie, et de minimiser le risque allergique ou encore la pollution de l’air intérieur.
Les bons réflexes :
- ouvrir les fenêtres de chaque pièce au moins 10 minutes par jour, et après les activités comme la cuisine, le ménage, le bricolage, etc.
- vérifier, chaque mois, la propreté et l’absence d’obstruction des grilles de ventilation et entrées d’air présentes sur les parois et les fenêtres de votre habitation.
Une exposition prolongée au froid peut provoquer une baisse de la vigilance, voire une somnolence qui peut faire émerger d’autres dangers, domestiques par exemple.
La disparition des signaux d’alertes corporels liés à la sensation du froid doit vous encourager à contacter rapidement un proche ou les secours, pour éviter l’hypothermie.
Lorsque la température corporelle descend en dessous de 35 °C, c’est l’hypothermie. Une prise en charge rapide est nécessaire.
Dès l’apparition des premiers signes (grande pâleur, difficultés respiratoires, confusion), il est primordial de faire bouger la personne concernée, et de l’amener vers un lieu où elle puisse avoir chaud.
Les vêtements humides doivent être retirés et remplacés par une couverture de survie, ou par un tissu sec. Une boisson chaude et de la nourriture peuvent être immédiatement proposées à la victime.
Certaines personnes doivent redoubler de vigilance ou être d’autant plus préservées par leurs proches lorsque le froid s’installe :
- Les nouveau-nés (ils régulent moins bien leur température corporelle, les premières semaines) ;
- Les personnes souffrant de maladies chroniques,
- Les seniors.
Afin de prévenir les risques, il leur est conseillé de maintenir la température de leur domicile à 19 °C environ, de limiter au maximum les sorties, et de bien s’alimenter et s’hydrater.